Celle qui marche la nuit

Auteur : Delphine Bertholon
Paru le 30 janvier 2019
Edition : Albin Michel
Résumé :
Malo, 15 ans, déménage, et doit quitter à regret son quotidien parisien. Aussitôt installé dans le sud de la France, il est gagné par l'angoisse. La Maison des Pins, isolée au milieu des bois, semble tout métamorphoser. Les parents de Malo sont absorbés par les travaux de rénovation, Jeanne, sa petite sœur, se réveille en hurlant, parle aux murs et s'est liée d'amitié avec une jeune fille... qu'elle est la seule à voir. Lorsque Malo découvre une vieille cassette audio, vestige d'un passé qui exige de refaire surface, l'adolescent décide de percer, coûte que coûte, le terrible secret qui hante la demeure.
Avis :
Envie de frissons ? Ce livre est fait pour vous.
Dès les premières pages, l'auteure joue avec les clichés des films et romans d'horreur : Une famille qui déménage dans une grande maison isolée au milieu des bois. ceux qui, comme moi, sont des addicts de ce genre, s'attendront donc à ce qui va suivre. Pas de grandes surprises donc à la lecture de ce roman. Et pourtant, la lecture est très agréable, en particulier grâce à l'écriture très fluide de Delphine Bertholon, et à un personnage principal bien construit et intéressant. On prend donc plaisir à enquêter dans les pas de Malo, lui qui est si proche de nous avec ses doutes et ses hésitations, prêt à tout pour aider sa petite sœur et en même temps limité par son jeune âge. Le réalisme des réactions et des actions est un grand point fort de ce récit. Ici pas de super héros, pas de tour de magie qui fait que d'un coup le personnage principal comprend tout, ni de PNJ sorti du chapeau qui donnera la solution de l’énigme.
Nous sommes donc arrivés à destination sous une pluie battante. Il était seize heures, mais on aurait dit qu'il faisait nuit. Une pancarte en bois piqué annonçait : « La Maison des Pins ». Elle se balançait, lugubre, grinçait dans le vent ; on se serait cru dans un bouquin de Stephen King.
L'ambiance est elle aussi bien dépeinte. Et même si je n'ai pas eu peur, j'ai pris plaisir à plonger dans les descriptions des événements surnaturels, des lieux et des personnes. On ressent bien que plus le récit avance plus la pression augmente jusqu'à la révélation finale.
Une grand coup de cœur pour la couverture de l'ouvrage que je trouve très belle et attirante.